Hécube, Euripide

Info : 
Hécube
Euripide
Genre : Théâtre Grec, Classique
Edition : Hatier, Les Belles Lettres
Pages : 46


Au moment où se situe la pièce d'Euripide, la ville de Troie est tombée après dix ans de siège ; les Grecs vainqueurs vont regagner la Grèce. La reine Hécube est maintenant prisonnière d'Agamemnon. Elle a perdu son époux Priam ; ses fils sont pour la plupart morts au combat. Les vainqueurs se sont partagé ses filles.
Hécube a encore, croit-elle, au moins deux enfants : sa plus jeune fille, Polyxène, elle aussi captive, d'Agamemnon, et son plus jeune fils, Polydore, confié à un roi thrace ami. Elle va dans cette pièce apprendre le meurtre imminent de l'une et découvrir le cadavre de l'autre.
De quelles armes une femme prisonnière, âgée, sans aucun pouvoir, dispose-t-elle devant ces coups du destin, pour sauver ce peut encore l'être ou punir les criminels ? 
Peut-elle compter sur la pitié et sur la justice des hommes ? 

Pour commencer, j'ai du lire cette oeuvre dans le cadre des cours, plus précisément mes cours de Grec. J'ai déjà eu l'occasion de lire une autre oeuvre de cet auteur : Médée, que j'ai appréciée, même si l'histoire n'est pas vraiment joyeuse, comme celle-ci.

Dans cette tragédie d'Euripide, présentée en -424 (lors des grandes Dyonisis du printemps), nous découvrons Hécube, l'ancienne reine des Phrygiens, épouse de Priam. "Ancienne" car lors de la chute de Troie, son époux a été tué, et elle est devenue captive, esclave d'Agamemnon. La flotte Grecque est bloquée en Chersonèse (Nord de la Grèce) faute de vent. Hécube croit qu'il y a deux survivants parmi ses 19 enfants (si mes souvenirs sont justes, seulement 19 étaient nés d'Hécube parmi les 50 enfants de Priam) : un garçon Polydore, et une fille Polyxène. 
Au début de la pièce le fantôme de Polydore apparaît, il a été égorgé et vient demander à sa mère la sépulture qu'il n'a pas eu. Il évoque sa jeunesse avec son père Priam qui l'a protégé de la guerre, sa mort et la tendresse qu'il porte à sa mère. 
Polyxène doit aussi être égorgée sur le tombeau d'Achille qui est "mort en héro", c'est un hommage, et pour que les vents soient favorables aux Grecs. Lorsque Hécube apprend cette lourde nouvelle, nous assistons à son immense désespoir. 

Nous ne pouvons qu'être touché par la peine d'Hécube, son courage lorsqu'elle apprend plusieurs lourdes nouvelles les unes après les autres ; lorsqu'elle serre pour la dernière fois sa fille sans ses bras ;  et lorsqu'elle se venge, d'une manière aussi cruelle que son chagrin !

Je ne me permet pas de mettre une note cette fois-ci. Ceci est une oeuvre d'Euripide, un auteur Grec dont ont parle encore aujourd'hui ! Et je ne me sens pas bien placée pour pouvoir y placer une note. La seule chose que je peux faire, c'est un bref résumer de l'histoire sans trop en dévoiler, pour donner envie de la lire. Et dire que j'ai beaucoup aimer la manière dont on ressent le désespoir d'Hécube, ainsi que des autres captives Troyennes. Pour une lecture scolaire, ce n'est pas ce qu'il y a de plus difficile à lire, et à comprendre, au contraire.


"En elle je trouve ma joie et l'oubli de mes maux ;
C'est elle qui me console en remplaçant tant de pertes,
Elle est ma cité, ma nourrice, mon bâton, le guide de ma route."

Par Lulubel

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