Dylan Dubois, Martine Pouchain
Dylan Dubois
Martine Pouchain
Genre : Contemporain, Jeunesse
Edition : Sarbacane
Prix payé : 15€50
Pages : 299
Lu du 18 au 24 Novembre 2016
Ma note : 4/5
Après un ans en foyer, Dylan, un garçon de 16 ans tendre et solitaire, rentre chez lui... où une surprise l'attend : son père a remplacé sa mère, partie trois ans plus tôt.
A priori, Dylan n'a rien contre Cynthia, sa séduisante belle-mère. Sauf quand elle met son chien Rusty dehors "parce qu'elle ne supporte pas son odeur". Et puis, Dylan ne comprend pas pourquoi son père mute caniche dès qu'elle le siffle...
Mais le pire, c'est quand il comprend. Cynthia n'est pas juste une belle-mère désagréable : c'est une machine à démolir les gens. Dylan n'a plus qu'une issue : se tirer avec Rusty. Direction la forêt!
A priori, Dylan n'a rien contre Cynthia, sa séduisante belle-mère. Sauf quand elle met son chien Rusty dehors "parce qu'elle ne supporte pas son odeur". Et puis, Dylan ne comprend pas pourquoi son père mute caniche dès qu'elle le siffle...
Mais le pire, c'est quand il comprend. Cynthia n'est pas juste une belle-mère désagréable : c'est une machine à démolir les gens. Dylan n'a plus qu'une issue : se tirer avec Rusty. Direction la forêt!
J'ai commandé ce livre spécialement pour mon challenge en cours par rapport à cette couverture, qui je trouve est de saison. De plus, après lecture du résumé et des mots "belle-mère", "chien" et "forêt", je savais que j'allais m'y reconnaître.
Dylan Dubois a 16 ans. Après le départ de sa mère de la maison familiale il y a trois ans, il a été envoyé en foyer durant une année car son père n'était plus en état de s'occuper de lui.
Le livre commence au retour de Dylan chez lui, et c'est à ce moment qu'il apprend que son père a refait sa vie avec une certaine Cynthia (rien que le prénom me fait mal à l'oreille). Elle est venue s'installer dans leur maison, avec son petit garçon dont elle ne s'occupe pas. Elle a opéré de nombreux changements, notamment le plus important : faire vivre dehors Rusty, le chien de Dylan. Evidemment, "le paternel" est dans sa bulle d'adolescent et n'a d'yeux que pour elle. Dylan n'est désormais plus la préoccupation de son père, il est même mis au second degrés, servant juste de baby-sitter et devant faire face aux conflits quotidiens des adultes. Car leur relation est loin d'être rose. Elle, infidèle. Lui, l'ayant dans la peau et "serait foutu sans elle". Le schéma qui constitue leur couple est simple : dispute, séparation, puis le surlendemain, après cinquante textos de tergiversations paternelles, elle sera derrière la porte pour récupérer ses affaires. Et ce sera comme si les pires injures n'avaient pas été échangées, comme si les casse-toi, ou pauvre type, ou salope, n'avaient pas traversé le salon. La soirée sera tout engluée de Florent chéri je peux pas vivre sans toi, ni moi, faut qu'on parle davantage.
En outre, après l'altercation de trop avec sa belle-mère, Dylan décide de prendre sa veste, son chien, et de partir de cette maison du malheur.
Malgré le thème assez difficile, et tous les enfants de parents divorcés pourront en témoigner, j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre.
Pour commencer, et ce dès le début, je suis tombée sous le charme de la plume de l'auteure. Je trouve qu'elle a une manière d'écrire très poétique. Je me suis surprise à lire des paragraphe à deux reprises. "J'ai souvent eu envie d'être un arbre pour contempler l'humanité avec plus de sérénité, et apporter du réconfort à ceux qui auraient l'intelligence de m'adresser la parole".
Ensuite, je me suis retrouvée en Dylan. D'une part, par sa situation actuelle. Je n'ai pas eu de belle-mère, mais ma mère a refait sa vie plusieurs fois, et j'en ai vécu des vertes et des pas mures. Je regrette de ne pas être partie comme lui l'a fait.
D'autre part, j'ai beaucoup apprécié sa mentalité. Du haut de ses 16 jeunes années, il fait preuve d'une patience et d'une intelligence que beaucoup d'adultes peuvent lui envier. Devant Cynthia, il rétorque sans se mettre en porte-à-faux. A l'école, sa seule amie est une jeune fille sourde, ayant énormément de points communs avec Dylan. Mais ce que j'ai le plus préféré chez lui, c'est le fait qu'il aime les livres, les animaux et la forêt. Le roman fait références à beaucoup de titres d’œuvres littéraires, nous pouvons également découvrir de nombreuses citations. J'aime toujours quand nous pouvons lire tout cela. Au lieu de passer ses soirées devant la télé, il prend son petit Rusty et va faire de longues balades avec lui. Dans la forêt lors de sa fuite, il écoute les animaux, il sauve une buse.
Pour conclure, je recommande ce livre à toutes les personnes qui ont vécu la séparation de leurs parents, ou malheureusement le décès de l'un d'eux, et qui ont dû vivre avec leur nouvelle/nouveau compagne/compagnon. Nous nous sentons moins seuls après cette lecture.
Ensuite, je me suis retrouvée en Dylan. D'une part, par sa situation actuelle. Je n'ai pas eu de belle-mère, mais ma mère a refait sa vie plusieurs fois, et j'en ai vécu des vertes et des pas mures. Je regrette de ne pas être partie comme lui l'a fait.
D'autre part, j'ai beaucoup apprécié sa mentalité. Du haut de ses 16 jeunes années, il fait preuve d'une patience et d'une intelligence que beaucoup d'adultes peuvent lui envier. Devant Cynthia, il rétorque sans se mettre en porte-à-faux. A l'école, sa seule amie est une jeune fille sourde, ayant énormément de points communs avec Dylan. Mais ce que j'ai le plus préféré chez lui, c'est le fait qu'il aime les livres, les animaux et la forêt. Le roman fait références à beaucoup de titres d’œuvres littéraires, nous pouvons également découvrir de nombreuses citations. J'aime toujours quand nous pouvons lire tout cela. Au lieu de passer ses soirées devant la télé, il prend son petit Rusty et va faire de longues balades avec lui. Dans la forêt lors de sa fuite, il écoute les animaux, il sauve une buse.
Pour conclure, je recommande ce livre à toutes les personnes qui ont vécu la séparation de leurs parents, ou malheureusement le décès de l'un d'eux, et qui ont dû vivre avec leur nouvelle/nouveau compagne/compagnon. Nous nous sentons moins seuls après cette lecture.
" "Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence * Euripide".
Mais quel mot sera plus fort que le silence ?
Le silence n'est jamais silencieux. Il est lourd du chant des oiseaux, et du vent, et du murmure d'êtres qui furètent, halètent, se fraient des chemins de lumière. Dans les villes, il est saturé du bruit des moteurs, klaxons, musiques échappées. La nuit y ajoute celui des téléviseurs qu'on allume pour régler son compte à l'ennui. Le vrai silence ressemble à la mort. Le silence qu'on désire bruit toujours."
P. 175
Il a l'air bien, mais je pense avoir passé l'âge de le lire ^^
RépondreSupprimerC'est considéré comme un jeunesse sur Livraddict, mais la mentalité de Dylan est très adulte. J'ai 22 ans et je n'ai pas eu cette sensation d'avoir passé l'âge ^^ Merci de ton passage :)
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