Bird Box, Josh Malerman

Bird Box
Josh Malerman

Genre : Horreur, Science-Fiction
Edition : Ebook
Pages : 380
Prix : 7€49
Lu du 14 au 25 Octobre 2018
Ma note : 3/5

Malorie élève ses enfants de la seule façon possible : barricadés chez eux. Dehors, il y a un danger terrible, sans nom. S’ils s’aventurent à l’extérieur, ce sera les yeux bandés pour rester en vie. S’ils ôtent leurs bandeaux, ils se donneront la mort avec une violence inouïe. Malorie a deux solutions : rester cachée avec ses enfants, isolée, ou bien entamer un terrifiant périple jusqu’au fleuve dans une tentative désespérée, presque vaine, pour rejoindre une hypothétique colonie de survivants. La maison est calme. Les portes sont verrouillées, les rideaux sont tirés, les matelas cloués aux fenêtres. Les enfants dorment dans la chambre de l’autre côté du couloir. Mais bientôt, elle devra les réveiller et leur bander les yeux. Aujourd’hui, ils doivent quitter la maison et jouer le tout pour le tout.


Nouvelle lecture pour le PAC. Il me fallait lire un bon thriller pour valider une sous catégorie. A la base j'avais prévu de lire Elizas de Sara Shepard, mais Bird Box me semblait plus adapté à la saison. 

Et bien je ressors assez mitigée de cette lecture. Ce n'est pas du tout l'énorme coup de cœur qu'ont eu beaucoup de lecteurs. 

Nous suivons Malorie. D'une part lorsqu'elle apprend qu'elle est enceinte. Cela est totalement imprévu puisqu'elle est célibataire, et que le monde ne tourne plus bien rond ... En effet, d'étranges cas de suicides ont eu lieu dans un autre pays (nous sommes aux Etats-Unis). Suicides qui vont rapidement faire le tour du monde et font que les populations se posent énormément de questions sur ce qui est entrain de se passer.
Puis, Malorie 4 ans plus tard, mère de deux enfants. Ils vivent tous les 3 seuls dans une maison cloîtrée, dans un monde post-apocalyptique. Une espèce d'épidémie, ou de fléau, s'est répandue dans la Terre entière. Lorsqu'on croise le regard de la chose, une créature, un monstre, nous ne savons pas, nous sommes pris d'une folie telle que nous en venons à nous tuer. 
Aujourd'hui, Malorie va prendre son courage à deux mains en voulant emmener ses enfants en lieu sûre, là où elle pourra peut-être trouver des survivants qui pourront les aider. Elle va donc bander les yeux de ses enfants ainsi que les siens, et s'aventurer au dehors pour parcourir un long chemin. 

Cela fait maintenant deux jours que j'essaie d'écrire cette chronique, de poser des mots sur ce que j'ai pu ressentir durant ma lecture et j'avoue avoir beaucoup de mal ... Car tout est confus dans ma tête.

Tout d'abord Malorie, notre personnage principal. Qui est certes très courageuse. Elle va devoir affronter l'annonce d'une grossesse non prévue, le deuil, un nouveau monde effrayant qu'elle ne comprend pas, un accouchement dans des conditions atroces, élever ses enfants "à la dure", puis partir à l'aveuglette à la recherche d'aide ... Entre autre, car énormément d'événements ponctuent cette histoire. J'ai beaucoup apprécié la Malorie enceinte de par son mental, sa manière de voir les choses. En revanche, j'ai fait une impasse sur la Malorie d'après son accouchement. Même si elle va faire l'impossible pour ses enfants, elle donne l'impression de s'empêcher de les aimer, et que eux l'aiment en retour. Elle va même jusqu'à les appeler "Fille" et "Garçon". Nous avons la réponse à cette question de prénoms à la fin du livre, mais cela en m'a pas suffit. 

Ensuite le monde dans lequel nous évoluons. Un monde post apocalyptique où il est devenu impossible de regarder dehors, sous peine de voir ce qu'il ne faut pas voir et en perdre la raison. J'ai trouvé cette idée très intéressante et innovante. Nous connaissons le post apocalyptique avec les zombies, les conditions climatiques extrêmes, les virus ... Mais là il faut faire preuve de vigilance car nous ne savons pas à quoi nous avons à faire. Nous savons juste qu'il ne faut pas regarder dehors et qu'il faut garder sa maison sécurisée car la chose peut y pénétrer lorsque nous ouvrons la porte ... Nous ne sommes pas confiner avec interdiction de sortir, mais si nous sortons, c'est avec les yeux bandés et en faisant confiance à nos autres sens.
J'ai vraiment eu cette impression de huit clos même si Malorie évolue beaucoup dehors. Mais cette sensation d'oppression persistante y été pour beaucoup. Le plus effrayant, car les frissons étaient présents, c'était de ne pas savoir quel est réellement le danger. Nous pouvons tout imaginer. Et c'est LA question à laquelle l'auteur ne nous donnera pas de réponse...

En conclusion, ce n'est pas mon roman post apocalyptique favoris, mais il reste un bon thriller ! 


Automne frissonnant : "Le crie de la Banshee"


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Commentaires

  1. Dommage pour cette lecture mitigée... J'ai cette histoire dans ma pal depuis un moment et le résumé m'intrigue beaucoup, j'espère aimer :)

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    1. Oui ça ne veut pas dire que mon impression soit la même pour toi ! Sur livraddict les très bons commentaires sont beaucoup plus nombreux ;) Je te souhaite une bonne lecture en avance !

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