De l'Italie, en passant par New York pour arriver à Londres ...

Ces dernières semaines j'ai lu plusieurs livres. Deux contemporains et un policier. Chacun de ces romans se passaient dans des pays différents. Peut-être est-ce à cause de l'été ? L'envie de dépaysement alors que cette année nous en sommes un peu privé à cause du Covid19 ? J'ai la chance de vivre dans une magnifique région. On y trouvera toujours des défauts, mais quand on aime la nature comme moi c'est agréable. Cet été on en profitera donc pour voyager ici et essayer de découvrir de nouveaux endroits de notre chez-nous. Mais les livres vont aussi beaucoup m'aider dans mon envie d'évasion. Comme toujours. 

Mamma Maria 
Serena Giuliano
Genre : Contemporain
Edition : Ebook
Pages : 240
Ma note : 4/5

« Ciao, Sofia, qu’est-ce que je te sers ? Comme d’habitude ? Et j’ajoute un cornetto, parce qu’il faut manger, ma fille !
– Oui, merci, Maria. »
Je m’installe en terrasse, face à la mer, comme chaque matin depuis que je suis de retour en Italie. J’aime bien travailler au son des tasses qui s’entrechoquent. Et, au Mamma Maria, j’ai toujours de la compagnie. Il y a ceux qui viennent tuer le temps. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir à glaces. Il y a les ados qui sirotent un soda, monsieur le curé, et, surtout, mes partenaires de scopa.
Ici, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude ou écouter Celentano. Moi, je viens pour me persuader que j’ai bien fait de quitter Paris… et l’autre abruti.
Il fait quand même meilleur ici.
Et puis, on cherche aussi à profiter de la bonne humeur (ou non) de Maria, qui mène, comme une mamma, tout ce petit monde à la baguette.
Bref, j’ai enfin retrouvé mon village paisible.
Enfin, paisible jusqu’au jour où…

Tout d'abord, direction l'Italie. Pays que j'affectionne énormément et que j'adore visiter. Après avoir lu Ciao Bella de la même autrice, j'ai aimé celui-ci également. Les deux romans se complètent selon moi. Si nous en lisons un, nous devons lire l'autre. Ici, nous sommes dans un village de la Côte Amalfitaine. La vie à l'Italienne, la vraie, est donc au rendez-vous. Surtout avec Maria, dont nous suivons le point de vue. Lorsque nous allons dans son café, une sensation de bien-être est présente. Nous suivons aussi le point de vue de Sofia, jeune femme revenue au pays après avoir vécu un temps à Paris. Nous allons parler d'amitié intergénérationnelle, d'immigration, de tolérance, de Limoncello (à m'en faire saliver). Nous aurons aussi le plaisir de lire des brochures écrites par Sofia pour nous inciter à visiter tous ces lieux fabuleux ... 

 

La vie est un roman

Guillaume Musso

Genre : Contemporain

Edition : Calmann Levy

Pages : 304

Ma note : 3/5

"Un jour d'avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn."

Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancières renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n'a aucune explication. La porte et les fenêtres de l'appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d'intrusion. L'enquête de police n'a rien donné.

Au même moment, de l'autre côté de l'Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison délabrée.

Lui seul détient la clé du mystère.

Et Flora va le débusquer.

Puis, nous allons à New York retrouver Flora. Une romancière dévastée par la disparition inexpliquée de sa fille. Mais nous suivons également un autre écrivain, Romain, dans un autre pays. Au même moment. Je crains de trop en dire avec mes explications. La quatrième de couverture résume très bien le livre. Mais ce que je retiens aujourd'hui, c'est que je ne sais plus qui est qui. Non pas que je n'ai pas compris ce qui se passait, mais c'est justement la clé de ce roman, je pense. Il y a eu un sacré mélange personnages/auteurs, totalement voulu par Musso, et cela est encore confus pour moi. La seul autre livre de cet auteur que j'ai lu fut La fille de papier, que j'ai moyennement apprécié... Ici le niveau est au dessus, mais j'attends toujours de lire LE livre de cet auteur qui me dira : "voilà pourquoi autant de gens parlent de moi". 

 

Le signe des quatre

Arthur Conan Doyle

Genre : Policier

Edition : Ebook

Pages : 150

Ma note : 4/5

Quarante-trois diamants de la plus belle eau dont le "Grand Mongol", émeraudes, saphirs, rubis... Le trésor d'Agra !

Pris entre les féroces Cipayes et la compagnie des Indes, un rajah avisé a, bien sûr, tenté de mettre à l'abri tant de merveilles ! Ce qui n'était guère difficile : le fort d'Agra recèle mille cachettes...

Retrouver la bonne est moins aisé. Codes, cartes et parchemins secrets... Celui qu'on soumet à Holmes, couvert de croix, de sigles et de rébus, est paraphé du "signe des Quatre" ! Le chemin de l'Initié ? La route de l'aventure...

La piste part de Pondichery Lodge, disparaît dans la Tamise... Mais Sherlock ne perd pas le nord ! Et Watson y gagne même un plus grand trésor en suivant la trace d'une belle inconnue...

Le meilleur pour la fin ! Grande fan de Sherlock Holmes, j'ai décidé de lire toute la série de Arthur Conan Doyle. En plus de lire des romans inspirés par ce personnage mythique, ou des réécritures, et regarder à nouveau des épisodes de la série indétrônable selon moi : Sherlock. Et je n'ai pas été déçu par ce deuxième tome ! Très rapide à lire, pas beaucoup de pages avec quelques images. Retrouver ces personnages qui me tiennent tant à coeur. Sherlock, dont les première phrases expliquent pourquoi il aime la drogue (oui il faut savoir que notre détective est accro, mais l'auteur présente cela d'une manière totalement naturelle !), Watson ou la raison de ce duo, Mme Hudson toujours présente, et l'arrivée de Marie ... En plus de l'enquête policière qui était très intéressante ainsi que la manière dont Sherlock trouve des explications dans son palais mental, ces deux là ne manquent jamais de nous faire rire ! Sans oublier Londres, Baker Street... Tellement accueillante et lugubre à la fois. Généralement, cette ville fait pencher la balance du bon côté lors de mes lectures. J'ai déjà hâte de me plonger dans la suite.