Simetierre, Stephen King

 

  
 Simetierre
Stephen King

Genre : Horreur
Edition : Le livre de poche
Lu du 14 au 28 Novembre 2020
Ma note : 3/5

Louis Creed, un jeune médecin de Chicago, vient s'installer avec sa famille à Ludlow, charmante petite bourgade du Maine. Leur voisin, le vieux Jud Grandall, les emmène visiter le pittoresque vieux "simetierre" forestier où des générations successives d'enfants de la localité ont enterré leurs animaux familiers. Mais, au-delà de ce "simetierre", tout au fond de la forêt, il en est un second, et c'est un lieu imprégné de magie qui vous enjôle et vous séduit par de mystérieuses et monstrueuses promesses. Bientôt, le drame se noue, et l'on se retrouve happé dans un suspense cauchemardesque, tellement affreux que l'on voudrait s'arracher à cette lecture...


Dernière lecture du Pumpkin Autumn Challenge. J'ai choisi ce titre car il entrait parfaitement dans l'ambiance grands frissons d'Halloween (enfin c'est ce que je croyais.)

Ma lecture précédente de Stephen King, et aussi ma première, fut Jessie. Que j'avais très moyennement apprécié. J'ai voulu réitérer l'expérience pour comprendre pourquoi cet auteur est reconnu comme étant le maître absolu du genre de l'horreur. 

Nous faisons donc la connaissance de la charmante famille Creed, venant tout juste d'emménager à Ludlow. Le personnage principal est le père de famille, Louis, dont nous avons le point de vue. Nous suivons leur adaptation de leur nouvelle maison, la rencontre avec leurs nouveaux voisins, et la prise du nouveau travail de Louis en tant que médecin dans une université. 
Nous n'entamons pas un livre de Stephen King pour voir s'épanouir les personnages dans une vie parfaite. Nous attendons l'élément déclencheur qui rendra l'histoire effrayante. Ici, c'est la visite d'un cimetière d'animaux, non loin de la nouvelle propriété de la famille Creed. Cimetière qui a un pouvoir assez particulier, et dont nos personnages vont en faire les frais. 

Ce fameux élément déclencheur arrive aux environs des 200 pages. Tout cela a donc été très long à se mettre en place. Mais durant tout le roman, l'auteur nous offre des descriptions longues, trop longues, et sans intérêts. Parfois même des paragraphes entiers de descriptions sans aucune ponctuations ! J'ai eu la sensation de lire ce roman à moitié, car j'ai très vite pris l'habitude de passer ces fameuses longueurs. Je ne suis donc pas entrée totalement dans l'histoire. Et à cause de cela, je n'ai pas profité des passages qui sont sensés êtres effrayants et angoissants. Moi qui suis tout de même assez peureuse, je n'ai pas vraiment frissonnée, ou eu peur au point de me dire d'arrêter ma lecture sinon je n'en dormirai pas la nuit. Bon, j'avoue que le personnage de Zelda et les descriptions qui lui sont faites m'a un peu travaillé tout de même ! 

La thématique de la mort est omniprésente ici. Des analyses peuvent donc être faites, notamment sur la vision qu'ont les enfants de la mort, ou les répercutions que cela peut avoir sur leur future vie d'adulte. 
J'ai aussi apprécié l'importance qu'à Church, le chat de la famille, a dans cette histoire. Les chats sont de base très mystérieux. Je trouve que cet animal a totalement sa place ici.

Pour conclure, trop peu de points positifs pour me faire une bonne opinion de ce roman. D'autant plus que la dernière phrase m'a complètement laissée sur ma faim... 
Je ne comprends toujours pas pourquoi Stephen King a cette renommée
J'ai déjà Marche ou crève dans ma PAL du Cold Winter Challenge. J'espère que, enfin, je serai satisfaite !

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