Le porte-bonheur, Nicholas Sparks
Le porte-bonheur
Nicholas Sparks
Genre : Contemporain, Romance
Edition : Michel Lafon
Pages : 380
Lu du 23 Avril au 2 Mai 2019
Ma note : 4/5
Quand le Marine Logan Thibault découvre la photo d'une jeune femme souriante lors de son 3ème jour en Irak, son instinct lui conseille de ne pas s'en occuper. Au lieu de ça, il se rend à la base pour chercher le propriétaire. Personne ne la réclame, il la garde donc dans sa poche.
Bientôt, Thibault semble avoir la chance de son côté. Que ce soit au poker ou au combat (2 membres de son unité ont été tués là où il a survécu). Son ami Victor a une explication : la photo lui porte bonheur.
De retour dans le Colorado, Thibault ne peut se sortir cette photo (et la jeune femme) de l'esprit. Convaincu qu'elle détient le destin entre ses mains, il décide de partir à sa recherche à travers le pays. S'attendait-il à la trouver en Caroline du Nord, dans le corps d'une jeune mère divorcée ? Se pourrait-il qu'elle soit la femme qu'il a attendu toute sa vie ?
Passionnément attiré par Elizabeth, Thibault garde le secret sur la photo mais il se pourrait bien que la chance finisse par tourner...
Voilà maintenant très longtemps, des années pour être exacte, que j’ai envie de découvrir Nicholas Sparks. C’est aujourd’hui chose faite avec Le porte bonheur, et je ne compte pas m’arrêter là. Cela tombe bien car ma médiathèque propose plusieurs de ses ouvrages.
Ici nous sommes quelque part au Etats-Unis. Dans une de ces petites bourgades où tout le monde se connaît. Les gens qui naissent ici n’en partent jamais vraiment. C’est le cas de Beth, une jeune femme de 28 ans. Institutrice, elle est également maman d’un jeune garçon nommé Ben et divorcée du père. Son temps est réparti entre son travail, l’éducation de son fils et l’aide qu’elle apporte à sa grand-mère dans le chenil qu’elle tient.
En parallèle, nous faisons la connaissance de Thibault, un jeune soldat qui a connu les guerres d’Irak. S’il a survécu à toutes les attaques, c’est selon lui grâce à la photo trouvée par terre représentant une jeune femme. Il ne l’a connait pas, mais elle est devenue son porte bonheur.
Rentré de mission, il va tout mettre en œuvre pour retrouver cette jeune femme. Il va commencer par prendre la route à pieds, accompagné de son fidèle ami Zeus, un berger allemand.
Nos deux protagonistes vont finalement se rencontrer alors que rien ne laisser supposer cela. Thibault est vraiment parti de rien pour arriver à cette rencontre. A partir de là nous alternons les points de vue.
Celui de Thibault qui ne croit toujours pas en sa chance. Grâce à plusieurs flash-back concernant sa vie de soldat, nous pouvons comprendre ce qu’il a enduré et ce qui le rend ainsi aujourd’hui. Droit, gentil, patient, honnête, protecteur. Il réfléchit beaucoup mais parle peu. Ne s’encombre pas de paroles inutiles dans une conversation. C’est l’un de ces aspects que j’ai apprécié chez lui. Il n’est pas insociable, ou dans un état de stress post-traumatique. Mais sait se faire discret tout en étant présent. Avec lui, on peut ne pas parler sans sentir un malaise.
Alors que selon moi, Beth a besoin de parler justement. Elle est tombée enceinte assez jeune, est resté mariée peu de temps avec Keith. Et depuis le divorce elle n’a jamais réussi à construire une nouvelle relation. Nous en apprenons la cause au fil de la lecture. Et malgré ses sentiments naissants au fur et à mesure pour Thibault, elle se demandera ce qui l’a mené ici, si il cache quelque chose. C’est son côté méfiant qu’on ne peut lui reprocher.
De plus, nous sommes assez régulièrement dans la tête de Keith également. L’ex mari de Beth et le père de Ben. Un monsieur « je suis ici chez moi » de par son nom de famille. Malsain et violent. Nous passons du « bien » au « mal » au court des chapitres, et j’ai été admirative de voir à quel point l’auteur se glisse dans le mental de ses personnages en faisant évoluer son vocabulaire et sa plume. Nous savons quand nous sommes dans la peau de Thibault et dans celle de Keith, il n’y a aucun doute.
Je ne voudrais pas oublier de dire un mot sur Zeus. Un personnage qui a une très grande importance selon moi. Un chien devient le compagnon de vie de la personne qui saura lui ouvrir son cœur. Zeus et Thibault sont inséparables. Personnellement je ne pouvais pas les imaginer l’un sans l’autre. D’ailleurs Zeus est présent tout au long du livre. Il a une très grande place et j’ai apprécié sa présence.
Je me rends compte que j’ai lu énormément de romans catégorisés « jeunesse », avec des personnages qui sont souvent en âge du lycée ou de la fac. Aujourd’hui, à 24 ans, j’apprécie également grandement suivre des personnages plus matures. Qui ont déjà un certain vécu. Et je pense que je pourrais retrouver cela facilement dans les romans de Nicholas Sparks.
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