Développement personnel, fin de La Passe-Miroir et Australie

 Ce mois de Juin a été marqué par un printemps absent et un été arrivé d'un coup ! Moi qui aime choisir mes lectures en fonction des saisons, j'en ai profité pour rattraper mon retard dans mes empreints de médiathèque avant de me lancer réellement dans mes lectures estivales.



J'ai commandé ce livre il y a plusieurs mois, lors d'une période où moralement ça n'allait pas fort pour moi. Mon problème est réellement celui-là : je n'arrive pas à profiter de l'instant présent. Toujours à penser à l'avenir, ou à attendre après un événement futur pour être enfin heureuse. Sauf que la vie est tellement imprévisible. Et ceci n'est pas la bonne manière de la vivre. J'en suis consciente. Mais notre cerveau est une véritable machine qui fonctionne comme on l'a habitué à fonctionner. Et penser de cette manière est une habitude que je dois lui faire perdre, un mauvais réflexe. 
J'ai donc lu cet ouvrage de développement personnel durant mes moments calmes au travail (merci la sieste des enfants). 
J'ai corné beaucoup de pages. Enormément de passages m'ont parlé. Mais ce que je retiens, c'est qu'il faut être extrêmement concentré durant cette lecture. Je m'y suis reprise à plusieurs fois pour bien comprendre des paragraphes. Et encore, j'ai le sentiment que je suis passée à côté de quelque chose, après avoir tourné la dernière page. C'est encore assez flou pour moi. Je compte donc prendre notes de ce que j'ai pu relever et le garder dans la bibliothèque. C'est un livre à lire et relire autant de fois que nécessaire selon moi. 
Aujourd'hui, le livre de développement personnel dont je garde le meilleur souvenir reste Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en a qu'une, de Raphaëlle Giordano. Cependant, je suis actuellement dans un livre qui traite des états d'âmes qui m'a l'air pas mal du tout ! Affaire à suivre.

""Un jour, j'y arriverai." Votre but monopolise-t-il une si grande part de votre attention que vous réduisez l'instant présent à un moyen vous permettant d'atteindre ce but ? Dénue-t-il votre action de toute joie ? Attendez-vous avant de commencer à le vivre ? Si vous adoptez un tel scénario mental, peu importe vos réalisations et vos accomplissements, le présent ne sera jamais assez bien. L'avenir semblera toujours meilleur. C'est là la recette parfaite pour concocter une insatisfaction ou un inassouvissement permanent, ne pensez-vous pas ?" p.102


La Passe-Miroir ... Si pour énormément de personnes cette série a été une révélation, un coup de cœur, ou a même détrôner d'autres sagas fétiches, pour moi ce fut plus compliqué. Vous pouvez retrouver mes avis des tomes précédents ici, ici et ici. J'ai aimé cette saga. Mais pas dans son intégralité, le premier tome a été assez mitigé en l'occurrence. En tout cas, ce tome final, c'est certainement celui que j'ai le plus apprécié. Je reste éberlué de toute cette maltraitance que l'on retrouve depuis le début, mais quel plaisir de voir Ophélie à l'œuvre dans tout ce qu'elle entreprend ! Ainsi que sa relation avec Thorn, quand on repense à leur début, je suis contente de voir l'évolution qu'il y a eue. Les descriptions sont telles que l'on arrive parfaitement à se représenter ce monde imaginé par l'autrice. Cela est très appréciable pour de la fantasy. Et cette fin qui a fait rager énormément de lecteurs et lectrices je pense. Personnellement, elle me convient car elle ouvre le champ des possibles. 


Ma mère m'a offert ce roman il y a un ou deux ans. Je le gardais dans ma PAL pour le lire aux beaux jours puisque nous sommes en Australie, marque de fabrique de l'autrice. J'ai déjà lu son autre roman, La maison des hautes falaises, qui n'était pas excellent pour moi. Ici, nous suivons divers points de vues. Miki, 17 ans, orpheline sous tutelle de son frère qui la coupe du monde. Quand elle ne travaille pas dans leur restaurant, elle reste enfermée ou part (rarement) en balade en forêt avec son frère. Léon, jeune garde forestier, nouvel habitant de cette petite ville, va se battre pour trouver sa place ici. Il va aider son entourage et sa famille dans le besoin. Max, jeune garçon qui vit avec ses parents et sa petite soeur. Il évolue dans un cadre familial peu rassurant et sécurisant et trouve son réconfort auprès de sa chienne. 

Les points négatifs : Je m'attendais à voyager en Australie et je me retrouve finalement coincée dans cette bourgade étouffante comme Miki. La méchanceté masculine est bien trop présente. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Il manque des conclusions concernant certains personnages secondaires sur lesquels l'autrice s'est attardée. Et il a fallu attendre plus de 150 pages pour commencer à en apprendre plus sur nos personnages. Et enfin, comme pour son autre roman évoqué précédemment, je m'interroge sur la traduction...

Les points positifs : Le rapport à la nature et aux animaux. J'apprécie que l'autrice mette en avant certaines espèces d'animaux sauvages. Ici ce sont les diables de tasmanie. Mais aussi les animaux de compagnie, comme les chiens de Max qui vont être d'une aide précieuse. La littérature est aussi beaucoup évoquée et va apporter un nouvel objectif de vie pour Miki. Avec des personnages maltraitants, nous avons une vision globale des rapports humains : Léon qui est rejeté, Max harcelé, Miki emprisonné, femmes maltraitées / et à contrario, Léon qui viendra en aide à ses "ennemis", la sensibilité de Max et la gentillesse incarnée de Miki. 








 


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